Le fruit béni de l'existence
Puisqu’elle doit venir et clore tout sillon,
Puisque le temps nous use et creuse la souffrance,
Qu’un sommet nous attend, puis toujours le vallon,
La pente déclinante et l’ombre plus intense,
Je pense à toi, Charon, comme au plus grand sauveur,
Et ris de qui devant ta faux tremble peur :
Nos âmes sont au Ciel, et peu leur chaut la Terre !
L’avoir un jour connue est en avoir tout su.
Pourvu qu’on l’ait aimée, et même à notre insu -
Nous fûmes à jamais ceints d’ailes de lumière !
dimanche 1er janvier 2017
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