A un poète, soutien de Trump
Tu chantes, Raphaël, le prestige d’un homme
- Un brutal Maître-Porc, ainsi que je le nomme -
Qui jusqu’ici n’a rien prouvé – hormis qu’il sait
D’un bas peuple exciter les instincts de goret,
Et vivre sur le dos de ceux qui l’enrichirent,
Ainsi que font tous ceux que leurs haines conquirent.
Devant l’or à plat ventre, et le sexe rampant,
Ainsi va son amour d’obèse et de serpent.
Et tu joues du clairon ? Ô malheureux débile
A jamais égaré dans la vengeance vile !
Attends de voir, un peu. L’Aube point seulement
Du règne de ce Trump que tu dis si charmant ;
Et je n’en formerais vraiment nulle inquiétude
S’il avait de l’honneur un jour su l’Altitude :
Mais il vient du bourbier. Il porte encor le sang
Sur ses mains d’héritier et de soldat du rang
Que sa race versa, criminelle et cynique,
La Bible sur le cœur, des indiens d’Amérique.
Il s’en lèche les doigts et s’en nourrit le cœur :
C’est un devoir sacré pour ce chien de vainqueur.
Tout son bonheur se forge, il le sait et l’assume,
Sur le meurtre et le vol comme sur son enclume.
Entends gronder sa panse ! Entends le monstre hideux
Qui vit au fond de lui l’absoudre sous ses vœux :
C’est la voix de son Dieu - la brute protestante
Qui soumet sa pauvre âme, avide et purulente.
Mais, nous verrons demain : l’homme est un bouffon -
Et l’Amérique est grande et peut changer de ton.
dimanche 8 janvier 2017
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