A Alexandra
Me serais-je lassé de ta bouche de fruit,
Pulpe rose et sanguine aux dents pures d’albâtre,
Si le vent du destin n’avait en nous induit
Que les amours d’été n’étaient que pour s’ébattre
Un instant, puis mourir, comme les papillons
Qui ne vivent qu’un jour et font œuvre éternelle,
Me serais-je lassé de la douce potion
De ton souffle mêlé dans le mien comme une aile ?
Je n’oublierai jamais la beauté de tes seins
Où mon cœur s’est noyé comme au creux de ses rêves,
La douceur de ta peau, ni le fameux dessin
De ton ombre ondoyante aux abords de la grève
Où tu humais la mer, ô sirène aux yeux bleus !
Je n’oublierai non plus ton espiègle sourire
Quand la première fois nous fûmes seuls tous deux
Et que tu me glissas : « qu’est-ce que je t’inspire » ?
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