Césarion d'Alexandrie

Césarion d'Alexandrie

Dangers de l'Idéal

 

Est-il vain de vouloir aimer outre la loi

De ce qui nous sépare, et d’œuvrer pour un monde

Où l’autre devient d’or, et joyau de la Ronde

Où culmine chacun du bonheur d’être soi ? -

 

Toi qui veux un pays aussi grand que la Terre

Où l’on marche en dansant, où le rire et l’amour

Ont conquis tous les cœurs et font partout le jour,

Fais silence un instant, que je te parle en frère.

 

Tu vas droit au-devant de la pire misère

En visant le plus haut, le plus bel idéal !

En l’antre de la hyène, en l’antre du chacal,

Tu devras affronter l’âpreté de la guerre.

 

D’invincible lumière, et courage, et bonté,

Fais donc provision avant ton grand voyage.

Tu pourrais succomber sous le feu de ta rage :

La souffrance et l‘aigreur n’ont de loi pour l’été.

 

 

 

lundi 20 mars 2017



20/03/2017
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 3 autres membres