Césarion d'Alexandrie

Césarion d'Alexandrie

Lamentables amants

 

J’ai horreur des amants - cette misère à deux

Qui s’enivre de soi, méprisant tout le reste,

Et ne fait d’un des siens, séparé, qu’un pouilleux

Que torture l’absence ainsi qu’un vent de peste.

 

Que leur font ton sourire, ou ton cœur grand ouvert,

Ces trésors en ton sein qu’amassa ta sagesse

Sur les ruines des maux dont tout homme a souffert ?

Tout est vain aux chagrins d’un duo sans ivresse.



20/03/2017
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