Césarion d'Alexandrie

Césarion d'Alexandrie

Jardin secret


 

 

Je devine en ces fonds préservés du soleil,

Où coule une vie douce, ailée, phosphorescente

Parmi  de fiers poissons et leur algue en éveil,

Le doux trésor secret d’une flamme émouvante :

Les amis d’une femme ont ici leur jardin ;

Profonds et distingués, ce sont les seuls ondins

De ses larmes de joie et de ses pleurs d’atlante,

Les seuls auprès de qui son cœur n’est en sommeil

Quand même son amour n’a besoin de conseil,

Et dans un autre monde évolue et l’enchante.



13/01/2015
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